Camera cachée et surveillance : comment s’y prendre
Ce moyen permet de suivre par exemple le comportement de vos enfants restés seuls chez vous ou les faits et gestes de vos salariés en entreprise. Comment installer une caméra cachée ? Ya-t-il des limites à cette surveillance ?
Des modèles déjà dissimulés
Ces articles se présentent généralement sous forme d’objets familiers qui dissimulent l’appareil. On retrouve la caméra miniaturisée dans les porte-clefs, les montres, les stylos, les lunettes, les vêtements, les pots de fleur, les horloges, les appareils électriques, les lampes, les ampoules, etc.
Comment cacher soi-même sa caméra ?
- Etudier la disposition de la pièce pour trouver l’endroit idéal pour l’installation. Vous devez obtenir le meilleur angle possible pour filmer tout l’espace sans angle mort.
- Prévoir l’objet qui abritera la caméra. S’il n’y en a pas, il faudra percer un trou discret dans un mur en choisissant la hauteur appropriée au visionnage des scènes. On peut cacher l’équipement derrière un poster encadré en réalisant un trou dans une zone sombre ou le camoufler avec un cache adapté à cet effet (percé et recouvert du même revêtement que votre mur).
- Installer le matériel en respectant les instructions du fabricant. Vous pourrez effectuer les derniers réglages, notamment en synchronisant la caméra avec le moniteur central ou en installant le logiciel de fonctionnement sur votre ordinateur.
Faites attention à la luminosité de la pièce ! Si elle est très ensoleillée à certaines heures de la journée, réglez l’appareil pour résoudre les problèmes de rayonnement pouvant influencer la qualité des images.
Limites d’utilisation
La caméra cachée fait partie de la liberté de communication. En principe, ce procédé n’est pas légal et bon nombre de journalistes l’utilisent dans l’exercice de leur métier, autant que d’autres professionnels (police, agences de sécurité, etc.). Son usage est souvent nécessaire dans les cas où il est difficile, voire impossible d’obtenir les informations par un autre moyen.
Pour limiter son utilisation aux nécessités de l’information du public et pour éviter les risques de dérapage, la justice a posé un cadre bien précis :
- La caméra cachée doit être utilisée dans les circonstances où l’information ne pourrait s’obtenir différemment ;
- La démarche doit être révélée au public, pour que les personnes filmées ne se sentent pas épiées après l’enregistrement des scènes.
- Si les personnes sont filmées ou enregistrées à leur insu et sans leur accord préalable, il faudrait qu’elles ne soient pas identifiables pendant la diffusion de l’enregistrement. Les chaînes de télévision doivent nécessairement garantir l’anonymat des personnes et des lieux filmés.