L’air des écoles primaires françaises est-il sain ?
La sécurité sanitaire des enfants de primaire est-elle en jeu ?
Nous savons que les matériaux ainsi que les produits utilisés autour de nous relâchent des composés organiques volatiles. Mais chez l’enfant, la sensibilité à la pollution est plus grande, et la tolérance moindre.
Selon une étude menée par l’équipe Epidémiologie des Maladies Allergiques et Respiratoires (EPAR) d’Isabella Annesi-Maesano, 30% des 6590 enfants suivis, soit 3 enfants sur 10, sont exposés à des niveaux des principaux polluants atmosphériques supérieurs aux valeurs guides recommandées par l’OMS et l’ANSE.
Ces polluants sont notamment les particules fines qui se glissent au plus profond des poumons, le Dioxyde d’Azote ainsi que les formaldéhydes.
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Des capteurs pour mener la mission
L’équipe, pour mener à bien sa mission de veille sanitaire avait installé des capteurs qui on permis de mesure l’exposition aux polluants gazeux ainsi que des pompes, notamment, dans les salles de classe ainsi qu’à la cantine.
Selon l’étude « la mauvaise qualité de l’air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants qui passent en moyenne 8h par jour à l’école. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l’air en classe. »
EDIT – Selon « Agir pour la Prévention des Maladies Professionnelles », la norme imposant l’obligation de surveiller périodiquement la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public comme les écoles pourrait être supprimée.