Interpellation de 5 personnes soupçonnées d’extorsions aggravées
Dans le même temps, un cinquième individu a été extrait de la maison d’arrêt de Fleury- Mérogis (91) et placé en garde à vue dans les locaux du 1er DPJ.
Le modus operandi était toujours le même ; alors qu’elles stationnaient leur véhicule, les victimes étaient agressées par trois individus porteurs d’une bombe lacrymogène, d’un bâton télescopique et d’un pistolet automatique, elles se voyaient dépouiller de leurs espèces ainsi que de leurs cartes bancaires et contraintes à en dévoiler le code confidentiel.
Un des auteurs se rendait aussitôt dans un DAB voisin afin de procéder à un ou plusieurs retraits tandis que ses deux comparses maintenaient la victime sur place. Une fois en possession de l’argent, il les contactait par téléphone, ces derniers libéraient la victime et prenaient la fuite à pied.
Les investigations menées en collaboration avec les effectifs de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) ont conduit les enquêteurs dans une cave de la cité « Curnonsky » (17e) où ont été découverts des armes semblables à celles utilisées lors des agressions et plusieurs vêtements.
L’exploitation de ceux-ci par la police technique a révélé cinq profils ADN correspondant à cinq individus âgés de 17 à 18 ans, tous connus des services de police pour des faits similaires.
A l’issue de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet de Paris.