Paris, trois jeunes femmes arrêtées pour des fausses alertes au « 18 »

Quatre départs pour intervention s’avèreront ainsi inutiles.
La BSPP dépose plainte en septembre dernier ; les policiers de la brigade des délégations et des enquêtes de proximité (BDEP) du 17e arrondissement, chargée des investigations, identifient deux sœurs – 17 et 20 ans –, originaires d’Epinay-sur-Seine (93) comme étant les utilisatrices de la ligne incriminée, puis une autre complice, âgé de 16 ans demeurant dans le 11e
arrondissement.
Convoquées le 24 avril dernier, elles ont reconnu avoir passé ces appels et se sont vu remettre une convocation par officier de police judiciaire.
Rappel : les 18/112 et 17 sont des numéros de téléphone réservés aux urgences
Chaque appel injustifié peut retarder le secours d’une personne en détresse, il est nécessaire d’utiliser ces numéros à bon escient. En outre, le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours est puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amende (article 322-14 du code pénal).