Un traumatisme crânien peut-il rendre dangereux ?
Chaque mot compte et la conclusion de l’étude reste nuancée. Premier constat chiffré : le nombre de personnes en prison ayant subi un traumatisme crânien est plus élevé que la moyenne.
Pour l’Angleterre, 60% de jeunes en prison témoignent d’un accident au niveau de la tête (chute, blessure, agression…). Selon l’étude, non seulement un traumatisme à la tête pendant la jeunesse pourrait fabriquer un terrain propice aux comportements anti-sociaux, mais pour les femmes le phénomène serait encore plus marqué. L’étude, d’une trentaine de pages, demande à être lue pour pleinement comprendre le mécanisme précis exposé ici. Elle suppose notamment que la sanction du criminel devrait s’accompagner d’un traitement adapté des traumatismes passés.