Art et objets d’exception : anticiper un cambriolage, protéger sa collection

Comment prendre les photos ?
L’Office Central de lutte contre le trafic des Biens Culturels (OCBC) dispose de la base de données TREIMA, photothèque nationale d’objets volés, alimentée par la police et la gendarmerie nationales. Sur le site du ministère de l’intérieur vous pourrez trouver les recommandations utiles à la prise des photos pour que celles-ci soient exploitables.
Faites en sorte par exemple que l’objet soit seul sur la photo
Centré en occupant le maximum de place dans le cadre, sur un fond uniforme et tant que possible blanc. Si vous le pouvez, prenez-le de face, de profil, de dos. Il est utile aussi de prendre en photo tous détails distinctifs : numéro de série, traces de chocs, de restauration, d’usures, veines du bois, etc., pour une bonne sécurité cambriolage.
Annoter les photos
Il est utile de noter au dos de ces photos ou dans un document annexe toutes les informations complémentaires qui pourront servir à l’identification de votre objet : dimensions, poids, époques, provenance, description des restaurations, etc.
Où garder ces documents
Il est recommandé de conserver ces photographies en plusieurs exemplaires dans des endroits sûrs afin qu’elles ne soient pas dérobées en même temps que l’objet. L’idéal est de conserver toutes ces photographies et informations textuelles sur des supports informatiques mobiles (CD-Rom, clé USB, disque dur externe) tant pour la longévité du stockage que pour la transmission rapide des données aux forces de l’ordre.