Protection privée pour les maisons et les appartements : comment ça marche ?
Un peu partout en France
Ce type de résidences représente environ 13 % des nouvelles constructions sur le territoire, jusqu’à 20 % dans le sud, on en dénombre même autour de 1000 à Marseille.
Mais si, comme aux Etats-Unis, il en existe de très haut de gamme (en général un ensemble de villas construites sur un terrain clos inaccessible aux intrus malveillants), à l’inverse du modèle américain la plupart en France ont un standing normal beaucoup plus accessible à tout un chacun. Dans ce cas, elles sont le plus souvent composées de deux ou trois petits immeubles avec des espaces verts voire aussi une piscine.
Le principe : sécuriser les résidents
Le dénominateur commun : la promesse d’une meilleure sécurité que dans les résidences ou les lotissements dits ouverts.
En effet, pour entrer dans ce type de résidence il faut montrer patte blanche :
- un portail de fermeture empêche de laisser entrer les voitures des non résidents,
- un mur d’enceinte ou une haie abrite des regards,
- un sas de sécurité à l’entrée des bâtiments dissuade les intrus,
- sans compter la vidéo surveillance pour l’ensemble de la résidence,
- l’alarme individuelle dans chaque maison ou appartement avec aussi une vidéo surveillance pour visualiser l’entrée du bâtiment
- et enfin la présence d’un gardien.
Est-ce mieux sécurisé ?
Alors au final, c’est vraiment plus sûr qu’un immeuble avec digicode et interphone associée à une alarme dans un appartement ? Non, répondent les septiques sur ce type de résidence, même s’il est vrai qu’y règne une réelle impression de tranquillité.
Côté prix, c’est plus cher ?
Pas vraiment, dans la mesure où les frais des équipements de sécurité et des équipements annexes types piscine et espaces verts sont divisés entre les occupants. La différence reste donc minime avec une offre « classique ».