Doit-on se servir d’une bombe lacrymogène ?
Les différents modèles existants
Il existe deux principaux types de bombes lacrymogènes, soumis chacun à une réglementation spécifique. Celles dont la contenance ne dépasse pas 100 ml, avec une concentration en gaz CS inférieure à 2 %, peuvent être détenues sur soi, du moment que ce port reste discret. En revanche, celle de contenance ou de concentration supérieure doivent être conservées à votre domicile, ou dans la boîte à gant de votre véhicule. Dans le cas contraire, vous vous exposeriez à des sanctions pour trouble de l’ordre public, pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
Est-ce utile en cas d’agression ?
Utiliser une bombe lacrymogène quand on est agressé est très difficile. Le stress, l’adrénaline, la situation vous rendent moins efficace. La fuite peut être la meilleure des solution. Attention aussi aux situations où l’usage n’est pas justifié. Vous seriez rendu responsable. Optez pour un cours de self défense sera plus pertinent pour être préparé.
Apprendre à s’en servir
Parmi les bombes lacrymogènes dont le port est autorisé, vous trouverez également différents modèles. Celles à spray ont une diffusion plus large, mais nécessitent d’être près de l’agresseur. Et il faut prendre garde à ne pas être atteint soi-même en retour ! Celles à jet liquide ont une portée plus longue (trois mètres environ), mais doivent être dirigées précisément vers la personne que l’on cherche à toucher.
C’est aussi le cas de celles à gel, qui doivent cependant toucher directement les muqueuses pour exercer leur effet. Cela suppose de conserver la maîtrise de soi dans des situations qui ne sont pas toujours facile à gérer.
Les cas prévus par la loi
Le législateur a strictement prévu les cas où de telles armes de défenses pouvaient être utilisées. Seules sont autorisées les situations d’autodéfense. Cela signifie que l’agression est caractérisée, et que dès que celle-ci prend fin vous cessez de faire usage de la bombe lacrymogène. Pas question, donc, de vous en servir face à une simple menace verbale, ou comme vengeance contre une agression perpétrée précédemment.